Point de Mire
2025, Métro Pie-IX, Montréal
L'oeuvre se décline en deux séries de sculptures : sur la mezzanine, trois couronnes suspendues aux ouvertures du plafond et pour l’édicule ouest, une intervention en relief composée d’un mur paramétrique et de trois médailles.
Les trois couronnes suspendues sont inspirées des couronnes d’olivier qui récompensaient le vainqueur de chaque épreuve durant les Jeux olympiques antiques, et qui ont fait place aux médailles à partir des Jeux olympiques modernes. Elles mettent aussi en valeur l’architecture vibrante et organique du Stade olympique, afin de rappeler l’histoire et la vocation de ce lieu exceptionnel et de l’inscrire dans le quotidien des voyageurs. Le mouvement circulaire et tourbillonnant des formes suggère l’idée du tour de force et de la performance sportive.
Les motifs sur les médailles ont été créés à partir des pictogrammes représentant les 21 disciplines des Jeux de 1976. Ces dessins figuratifs sont importants pour l’histoire des Jeux olympiques, car c’est à partir de 1976 qu’ils ont été utilisés pour la première fois. Quant au mur paramétrique, il a été conçu par la modélisation d’une grande forme organique dans laquelle s’incrustent les trois médailles, appuyant aussi l’idée du corps en mouvement des athlètes lors de leurs exploits.
Les procédés de fonderie s’inscrivent au cœur du projet. Rappelons que c’était la technique utilisée pour couler les toutes premières médailles. En fin de compte, ce projet s’inspire de la vision de l’architecte du Parc olympique de Montréal, Roger Taillibert, qui préconisait « l'art par les moyens de la technique. »
Strates d'appartenance : l'expression d'un quartier
2020, parcours de sculptures permanentes installées le long de la rue Elgin à Ottawa
Les Géométridés
2023, 1% pour l'école primaire alternative Le Baluchon à Laval
Le grand déploiement
Les assemblées extraordinaires
La montagne retracée
2017, Chemin de la Côte-des-Neiges entre les avenues Forest Hill et Ridewood, Montréal
Remerciements et collaborations : Bureau d'art public de Montréal, EXMURO arts publics, Atelier du bronze, Peinture Alro, Atomic 3, Jean-Pierre Montillaud, Maude Lauzière-Dumas, Philippe Caron-Lefebvre et Paul Bourgault
Danser avec les étoiles
2018, Installation sculpturale permanente dans le cadre de
la politique des 1%, école pour élèves EHDAA, Centre Mackay – P.E. Layton à
Montréal
Jeu de formes
2016, intégration des arts à l'architecture, école Valmont-sur-Parc à Repentigny
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L'Élan
(2014, fonte
d’aluminium, acier galvanisé, peinture industrielle)
Installation permanente dans le cadre de la politique d’intégration des arts à l’architecture, École primaire Aux-Quatre-Vent, Saint-Jean-sur-Richelieu.
Ricochet
(2011, acier galvanisé, ciment polymérisé, bronze béton, peinture 2 composantes, 20'x5'x20')
(2011, acier galvanisé, ciment polymérisé, bronze béton, peinture 2 composantes, 20'x5'x20')
Oeuvre d'art public dans le cadre de la politique d'intégration des arts à l'architecture (1%), Parc Dollard-des-Ormeaux.
Curiosités
(2012, bronze)
(2012, bronze)
Oeuvre d'art public permanente installée au Jardin de Sculptures à Saint-Boniface, Winnipeg.
Curiosités
est une scène allégorique suscitant une réflexion sur la nature
humaine. Entre vice et vertu, la curiosité donne lieu à une situation où
se côtoient émerveillement, harmonie, orgueil et souffrance. Pour
incarner chacune de ces émotions, les poses et les mimiques des enfants
ont été capturées par moulage sur nature. Les traces du processus de
création et la fidélité des empreintes établissent une correspondance
entre réalité et fiction, entre présence et absence, et alimentent ainsi
le récit mnémonique de l’œuvre.
Carrefour
(2013, bronze et acier inoxydable)
Oeuvre d'art public installée à La Station de Mies Van Der Rohe sur l'Île-des-Soeurs à Montréal.
Le projet présente des bustes en bronze réalisés à partir de moulages sur nature. Avec l’aide de Martin Vaillancourt, j’ai conçu une série d’exercices afin de mettre en lumière les expressions du visage de chaque participant. En tout, j’ai filmé une trentaine d’entrevues de mimiques sans paroles qui ont servi à la sélection des expressions faciales les plus marquantes, moulées par la suite dans le cadre du projet. Le choix des moulages ayant servi à la réalisation de l’œuvre finale a été exclusivement guidé par les forces expressives des participants et le potentiel narratif de ces expressions. Le concept fondamental de l’œuvre s’appuie sur une démocratisation du portrait présentée dans l'espace public.
